L’acouphène est un son perçu sans qu’il soit provoqué par une source sonore externe. Cette sensation auditive anormale, par exemple des bourdonnements, des tintements ou des sifflements, affecte une seule ou les deux oreilles. Elle peut grandement détériorer la qualité de vie et l’aptitude au travail d’une partie importante des personnes ayant une perte auditive.
Au Québec, selon la banque de données de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) on établit à 13,7 % la proportion de travailleurs en milieu bruyant (>80 dBA) ayant déclaré un acouphène incommodant entre 2000 et 2011.
Dans cet article du magazine Prévention au travail, on y détaille une percée dans la compréhension des acouphènes. L’ensemble du système auditif, qui de divise en deux parties, a été étudié, posant de nouveaux jalons dans le domaine. « Auparavant, dans les tests avec des sujets humains, aucun laboratoire n’avait tout ce qu’il fallait pour aller distinguer les réponses dans différentes parties du système auditif. Nous sommes les premiers à le faire ; c’est une étude extrêmement complexe », commente Sylvie Hébert, chercheuse et professeure à l’École d’orthophonie et d’audiologie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, et coauteure de l’étude sur la question.
Pour en apprendre davantage
Pour approfondir vos connaissances sur le sujet, ne manquez pas le Rendez-vous de la science du 9 avril prochain, dont la première partie sera consacrée à la Modulation du gain central et réadaptation des travailleurs avec acouphènes.