Complexe, l’intégration à une ligne de production de robots dits « collaboratifs » ou cobots. Ces machines programmées pour assister le travailleur en effectuant les tâches pénibles, difficiles ou répétitives, comportent des risques pour la SST.
D’ailleurs, des chercheurs ont établi que, dans le cas où le contrôleur dédié à la sécurité du cobot respecte les exigences normatives en matière de fiabilité, les fonctions de sécurité qui y transitent ne respecteront pas nécessairement ces exigences si les composants de sécurité qu’on y rajoute (ex., des dispositifs de détection de présence) ont un niveau de fiabilité inférieur à celui du contrôleur. Le choix des composants de sécurité est donc critique pour satisfaire aux exigences normatives.
Des observations sur le terrain auprès de quatre entreprises, une ayant une installation cobotique en fonction et trois autres en cours de processus d’intégration, ont permis de constater qu’une telle opération comporte des exigences particulières en matière de SST. L’étape la plus difficile, selon les intégrateurs rencontrés, demeure celle de l’appréciation des risques qui servira, entre autres, à déterminer le niveau de performance requis des fonctions sécurité du cobot. Les travailleurs concernés devraient être impliqués dans tout le processus de détermination des besoins et d’intégration afin de minimiser les risques associés à ces machines, dont celui de collision.