Résumé

D’après certaines études, les individus passeraient près de 90 % de leur temps dans les environnements intérieurs. Dans les années 80’, en raison d’un resserrement des objectifs énergétiques, plusieurs environnements intérieurs (maison, école, bureau) sont devenus fermés, hermétiques et peu ventilés.

L’augmentation des précipitations et de l’humidité auront également une influence négative sur la qualité de l’air intérieur en favorisant la croissance microbienne et la présence d’autres biocontaminants. Ainsi, les moisissures occupent et occuperont une place importante parmi les contaminants qui peuvent affecter la santé et le bien-être des personnes qui sont exposées dans les environnements intérieurs.

Le présent projet fait suite à des projets dans lesquels des méthodes d’analyse de 20 composés organiques volatils microbiens dans les matrices biologiques humaines et dans l’air ambiant ont été conçues et développées. Le but de ces méthodes était d’étudier leur potentiel en tant que biomarqueurs pour faciliter l’évaluation de l’exposition aux moisissures en milieu de travail.

Le projet a comme objectif principal de démontrer expérimentalement sur le terrain la validité de cette nouvelle approche, facile et rapide, capable de fournir un indice de la contamination fongique dans un lieu de travail.