Résumé

Plusieurs études démontrent une diminution importante des risques d’accidents mortels chez les agents de police qui portent un gilet pare-balles, mais certains patrouilleurs demeurent réticents à le porter à cause des inconforts qu’il engendre sur le plan de la chaleur et de la mobilité.

Les agents des unités spécialisées en moto seraient parmi les plus affectés notamment à cause des conditions particulières du travail : à l’extérieur, à proximité de sources de chaleur (moteur); port de pièces d’uniforme supplémentaires (manteau, bottes, casque), postures et manœuvres de conduite nécessitant de grandes amplitudes articulaires.

Cette recherche vise à documenter les contraintes ergonomiques liées au port de la veste pare-balles par les agents motards, notamment les entraves à la mobilité et les astreintes thermiques, puis à élaborer des critères pour choisir ou concevoir des vestes mieux adaptées à leur travail.