Résumé

Les auteurs ont comparé deux traitements sylvicoles destinés à contrôler la compétition végétale des plantations de jeunes résineux : le débroussaillage conventionnel et la même activité réalisée à l'aide d'un agent biologique. Ils ont évalué la capacité cardiorespiratoire et le métabolisme des débroussailleurs participant à l'étude, ainsi que la productivité et la qualité de l'ouvrage effectué. Cette recherche démontre que les deux traitements entraînent la même charge de travail pour les travailleurs, mais que le débroussaillage au moyen de l'agent biologique est deux fois moins productif que la technique conventionnelle. Dans les deux cas, la fréquence cardiaque des débroussailleurs a atteint des niveaux jugés risqués dans certaines conditions. Les chercheurs ajoutent que la surveillance de la fréquence cardiaque constitue l'approche la plus sûre pour établir le rythme d'alternance travail-repos acceptable selon les conditions climatiques.