Résumé En saison hivernale, glisser sur la glace est l’un des principaux risques inhérents aux activités professionnelles exercées à l’extérieur. Alors que de nombreux travailleurs comptent sur leurs chaussures de travail pour les empêcher de glisser, ces derniers se retrouvent souvent devant un choix difficile quand vient le temps de sélectionner les meilleures bottes antidérapantes pour l’hiver. Des méthodes d’essai normalisées existent déjà pour évaluer le coefficient de friction (CdF) des chaussures sur des surfaces autres que la glace. Bien que l’appareil utilisé pour ces tests puisse être utilisé en tandem avec une machine qui permet de fabriquer des surfaces glacées dans un bac à glace réfrigéré, peu d’information a été publiée sur la fabrication de surfaces glacées et sur la validité de la méthode d’essai avec ce bac à glace. Un groupe de recherche financé par l’IRSST a développé et évalué une méthode d’essai mécanique utilisant l’appareil de mesure SATRA STM 603 pour déterminer la résistance au glissement des chaussures sur des surfaces glacées, et l’a comparé au test MAA (MAA pour Maximum Achievable Angle en anglais, c.-à-d. le test de l’angle maximum atteignable) développé par l’Institut de recherche KITE. Plusieurs constats se sont dégagés de cette recherche, notamment que le CdF est généralement plus faible sur la glace fondante que sur glace sèche, ce qui signifie que la glace fondante est plus glissante pour la plupart des bottes testées, quelle que soit la méthode d’essai utilisée. Cette étude, qui a aussi évalué les performances globales de plusieurs bottes, permet aux travailleurs de faire un meilleur choix de bottes, puisque les chercheurs ont évalué plusieurs modèles et identifié ceux qui se démarquaient. Ce document est une synthèse des résultats du rapport de recherche Evaluation of test methods for determining footwear slip resistance on ice surfaces (DT-1136-en)