La conférence portera sur un rapport réalisé par Marlène Cheyrouze, docteure en ergonomie et chercheuse associée au Laboratoire de Psychologie de la Socialisation – Développement et Travail (LPS-DT) à l'Université de Toulouse, et Diane-Gabrielle Tremblay, professeure à l’Université TÉLUQ. Les deux études de ce rapport, axées sur l’ergonomie de l’activité, explorent les dynamiques de travail dans les espaces ouverts et de coworking.

Les recherches ont été menées dans cinq espaces de coworking et six organisations, et ont mis en évidence plusieurs éléments clés sur les interactions sociales, la gestion des appels téléphoniques et des visioconférences, et les facteurs qui influencent la concentration tels que le bruit, le choix du poste de travail et des journées de présence, ou l'utilisation d’écouteurs.  La conférence offrira une analyse approfondie des résultats de l’étude et des pistes concrètes pour optimiser ces espaces de travail en fonction des besoins des travailleuses et travailleurs.

Conférencière :

Marlène Cheyrouze est chercheuse associée au Laboratoire Psychologie de la Socialisation - Développement et Travail (LPS-DT) et enseigne à l'Université de Toulouse. Elle est titulaire d'une licence de psychologie, d'un master en psychologie sociale du travail et des organisations, et d'un doctorat en ergonomie. Elle est également présidente du Réseau des Jeunes Chercheurs en Ergonomie (RJCE).  Ses travaux de recherche portent sur les horaires de travail atypiques, les stratégies de régulation mises en œuvre par les travailleuses et travailleurs pour gérer les variations de leur vigilance et des exigences de travail, la conception participative des temps de travail et le travail en espace ouvert au lendemain de la crise sanitaire de la COVID-19.

Actuellement au doctorat en sciences biomédicales à l’Université du Québec à Trois-Rivières, Julien Ducas s’intéresse à l’interaction bidirectionnelle entre les adaptations neuromusculaires et la perception de la douleur. Ses champs d’intérêt couvrent le contrôle postural, les muscles lombaires, la douleur, la fatigue musculaire et les courbatures musculaires. Son objectif est de contribuer à l’avancement des connaissances pour développer des interventions visant à améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de douleurs musculosquelettiques.

Avec le vieillissement de la population active, les travailleuses et travailleurs québécois de plus de 55 ans représentent une part croissante de la main-d'œuvre, atteignant près de 20 % en 2017. Considérant les changements physiologiques qui s’opèrent avec le vieillissement, l’emploi de main d’œuvre plus âgés peut nécessiter l’adaptation des tâches, en tenant compte de leur capacité physique et de leurs limites, de manière à préserver leur santé.

Bien que peu de données soient actuellement disponibles, il est probable que les efforts physiques et les contraintes de l’environnement de travail entraînent des conséquences physiologiques différentes chez les travailleuses et travailleurs âgés en comparaison avec les plus jeunes. L’objectif de cette recherche était de mesurer les répercussions des efforts physiques déployés au cours d’une journée de travail sur le développement de la fatigue musculaire, les propriétés tissulaires et la stabilité posturale de travailleuses et travailleurs âgés et plus jeunes. L’auteur présentera les résultats obtenus et discutera des implications pour favoriser des environnements de travail sûrs et inclusifs.

Conférencier :

Julien Ducas, kinésiologue de formation, a consacré ses études de maîtrise en sciences de l'activité physique à l'étude des adaptations neuromusculaires à la douleur lombaire. Ses travaux ont permis de mieux comprendre les mécanismes de protection et de compensation adoptés par le corps face à la douleur lombaire. Passionné par la recherche, il a publié plusieurs articles scientifiques et participé à des conférences internationales dans ce domaine.

Actuellement au doctorat en sciences biomédicales à l’Université du Québec à Trois-Rivières, Julien Ducas s’intéresse à l’interaction bidirectionnelle entre les adaptations neuromusculaires et la perception de la douleur. Ses champs d’intérêt couvrent le contrôle postural, les muscles lombaires, la douleur, la fatigue musculaire et les courbatures musculaires. Son objectif est de contribuer à l’avancement des connaissances pour développer des interventions visant à améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de douleurs musculosquelettiques.

Pour en savoir plus sur les premiers soins psychologiques, inscrivez-vous à ce webinaire, dans lequel Marie-Hélène Poirier de l’IRSST s’entretiendra avec Steve Geoffrion, spécialiste en prévention des répercussions des événement potentiellement traumatiques au travail.

À la suite d’un événement potentiellement traumatique, les personnes exposées sont susceptibles de vivre de fortes émotions et des réactions de stress intenses. Pour certaines personnes, ces réactions peuvent mener à des problèmes de santé psychologique, comme de l’anxiété, la dépression, le stress post-traumatique, la consommation problématique de drogue ou d'alcool et même à des idées suicidaires.

Depuis la modernisation de la LSST, l’identification des risques psychosociaux est dorénavant une obligation des employeurs. Dans ce contexte, l’implantation des premiers soins psychologiques au sein d’une organisation constitue une action concrète quant à la prise en charge des événements potentiellement traumatiques qui font partie des risques psychosociaux.

Conférencier et conférencière :

Steve Geoffrion est psychoéducateur, psychothérapeute, professeur agrégé à l'École de psychoéducation de l'Université de Montréal, codirecteur du Centre d'étude sur le trauma et chercheur au Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal.

Marie-Hélène Poirier est professionnelle scientifique à l’IRSST. Elle agit à titre de conseillère en mobilisation des connaissances auprès des différents partenaires et chercheurs en santé et sécurité du travail.