La méthode MA-403 utilisant un nouveau dispositif de prélèvement est désormais offerte à la Direction des laboratoires de l’IRSST pour l’évaluation de la diéthanolamine dans l’air. Ce nouveau dispositif, code matériel 956, permet une mesure de l’exposition de la diéthanolamine comparable à sa valeur d'exposition moyenne pondérée (VEMP) exprimée en poussière inhalable et la fraction vapeur1 (IFV, inhalable fraction and vapor). La nouvelle méthode est aussi adaptée pour l’abaissement récent de la VEMP de 13 mg/m³ à 1 mg/m³.
Le prélèvement s’effectue sur un échantillonneur IOM, muni d’un filtre en fibre de verre, imprégné d’acide sulfurique, dans une cassette en acier inoxydable. Ce dispositif, contrairement à la cassette inhalable jetable (922), est composé de pièces réutilisables et n’est disponible que sur demande. Tout dispositif non-utilisé doit être retourné au laboratoire avec les échantillons.
L’utilisation d’un filtre imprégné dans un échantillonneur IOM permet la captation efficace des particules de fraction inhalable et des vapeurs de diéthanolamine. Une fois les échantillons arrivés au laboratoire, ils sont dérivés avec du chlorure de dansyle et analysés par chromatographie liquide spectrométrie de masse (LC-MS).
Une validation complète de la méthode d’analyse a été effectuée avec le nouveau dispositif et l’information pertinente est présentée dans la fiche substance, Diéthanolamine(IFV), publiée sur le site Web de l’IRSST.
Pour l’ajustement du débit de la pompe, les consignes d’utilisation sont disponibles sur le site Web de l’IRSST.
Les intervenants du réseau de la santé au travail peuvent se prévaloir du service analytique, par le biais de SISAT, tandis que la clientèle privée peut soumettre ses demandes dans ClicLab.
Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec le service à la clientèle au 514 288-1551, poste 315.
Pierre-Luc Cloutier, M. Sc., chimiste
Direction des laboratoires de l’IRSST
1La notation IFV est associée aux substances qui démontrent une tension de vapeur suffisante de façon à ce qu’elles puissent être présentes dans l’air en phases vapeur et particulaire, chacune de ces phases pouvant contribuer significativement à la dose à une concentration équivalente à la valeur d’exposition admissible (VEA).