Malgré les mesures préventives mises en place pour protéger les travailleurs contre les effets directs de la chaleur, elles n’empêchent pas la thermorégulation, qui est un mécanisme interne permettant de réguler la température du corps humain, de se produire. Une exposition à la chaleur combinée à des substances chimiques volatiles peut entraîner des variations dans l’absorption par inhalation et dans la cinétique de ces substances, biaisant ainsi l’évaluation des données de biosurveillance. Une étude, financée par l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST), a permis d’analyser l’influence de la température sur différents paramètres physiologiques et sur la cinétique de trois solvants industriels volatils connus, soit le toluène, l’acétone et le dichlorométhane.
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