À partir d’une banque de données contenant plus de 10 000 mesures d’exposition professionnelle à la silice cristalline, une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal et de l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST) a conçu des modèles prédictifs de l’exposition des travailleurs à cette substance associée à des maladies respiratoires, dont le cancer du poumon et la silicose. Pour ce faire, les chercheurs ont utilisé des techniques d’analyses multivariées pour évaluer les effets simultanés de divers paramètres sur l’exposition de travailleurs à la poussière de silice, tels que le titre d’emploi, la tâche exécutée, sa durée, le secteur d’activité, la nature du projet (construction, restauration, démolition), la ventilation, les moyens de protection, etc.
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