Les maladies nosocomiales constituent la quatrième cause de mortalité au Canada. Or, les souches de ces virus sont de plus en plus virulentes et résistantes aux antibiotiques. Pourtant, la littérature scientifique comporte peu de données relatives aux concentrations de virus respiratoires tels l'Influenza et les Norovirus en milieu hospitalier, de même que sur leurs voies de transmission (contacts directs avec un patient infecté, exposition à des gouttelettes, inhalation d’aérosols). Une équipe de chercheurs a donc mené une activité exploratoire pour valider des méthodologies permettant de mieux décrire l’exposition à ce type de virus et d’évaluer le risque encouru par les travailleurs. En utilisant deux techniques différentes, dont l’une (NIOSH-251) s’est révélée plus efficace que l’autre (Coriolis µ®) en détectant un plus grand nombre de particules infectieuses, les scientifiques ont procédé à toute une série d’échantillonnage de l’air dans divers sites (chambres occupées par des patients infectieux, couloirs, poste des infirmières) de huit centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) et d’un hôpital de la région de Québec.
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