Devant la complexité, les incertitudes et les limites associées aux démarches de surveillance de la contamination de l’air et des surfaces par les nanomatériaux manufacturés (NMM), des chercheurs ont testé de nouvelles méthodes de prélèvement et de caractérisation pour mieux évaluer les risques d’exposition des travailleurs. Pour y arriver, les scientifiques ont d’abord examiné divers dispositifs de collecte et d’analyse de nanoparticules de dioxyde de titane (TiO2) dans des conditions contrôlées en laboratoire. Ensuite, ils ont visité neuf milieux de travail afin d’éprouver, en condition réelles, divers appareils et procédures d’analyse et de mesure de l’exposition. Ces milieux rassemblent des producteurs, des utilisateurs ou des intégrateurs de divers NMM tels que des nanotubes et nanofibres de carbone, des nanométaux ou oxydes métalliques, des nanoargiles et de la nanocellulose.
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