Pour nettoyer des pièces souillées par les huiles et les graisses dans les ateliers d’entretien mécanique, les travailleurs utilisent des biofontaines ou fontaines de biodégradation. Or, les dégraissants qu’elles contiennent renferment des bactéries pour lesquelles aucune donnée métrologique n’était disponible pour évaluer le risque d’exposition par inhalation des travailleurs. Pour pallier cette absence de données, des chercheurs ont donc analysé cinq biofontaines durant un an en y effectuant des prélèvements de 50 mL de liquide à tous les deux mois et, pour fins de comparaison, un prélèvement initial de dégraissant qui n’avait jamais été utilisé pour chaque biofontaine. À l’aide de diverses méthodes, les chercheurs ont dénombré et identifié les bactéries qui colonisaient les dégraissants. Ainsi, ils ont détecté 60 espèces bactériennes dans des concentrations variées allant de 3,6 x 104 à 2,6 x 107 UFC/mL dans les liquides utilisés alors qu’une seule espèce, Bacillus subtilis, a été repérée dans les liquides vierges.
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