Une étude – la première du genre - dont l’objet est de mieux comprendre et d’établir comment les cellules humaines de type éosinophile (ÉO) réagissent lorsqu’elles sont mises en présence de nanoparticules (NP) vient d’être publiée par l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail. Pour y parvenir, les chercheurs ont dressé, en utilisant une approche expérimentale, la liste de 17 NP ayant le potentiel de produire des effets sur la biologie des ÉO. Ceux-ci avaient été isolés à partir de sang frais provenant de personnes saines faisant partie d’une banque de donneurs. Les ÉO ont par la suite été traités in vitro avec des concentrations croissantes de différentes NP et pendant des périodes variant de quelques minutes à 24 heures afin d’évaluer les capacités modulatoires de fonctions toutes liées au processus inflammatoire, soit la capacité des NP à affecter la production de dérivés réactifs de l’oxygène (ROS), le chimiotactisme, l’adhésion, l’apoptose et la production de certaines cytokines.
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