L’utilisation croissante des nanoparticules dans les usines et les laboratoires du Québec a incité des chercheurs à évaluer l’efficacité de cinq modèles de gants de protection jetables parmi les plus usuels en milieu de travail. Après avoir conçu un banc d’essai, les chercheurs ont soumis trois modèles de gants en nitrile de diverses épaisseurs, un modèle en latex et un modèle en néoprène à des déformations simulant les mouvements de la main et en les mettant en contact avec des solutions de nanoparticules d’or, d’argent, de dioxyde de silice et de nanocellulose cristalline. Lorsque des nanoparticules traversaient la membrane des gants, elles étaient recueillies dans une solution physiologique imitant la sueur humaine, sauf pour la nanocellulose cristalline pour laquelle la solution d’échantillonnage était constituée seulement d’eau pure (MilliQ).
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