L’ingénieur Sylvain Pelletier devient directeur de la recherche et de l’expertise de l’IRSST après avoir été responsable des services Prévention des risques mécaniques et physiques et Prévention des risques chimiques et biologiques. Avant de se joindre à l‘Institut, il avait œuvré plus de 20 ans à l’Institut des matériaux industriels du Conseil national de recherches Canada. M. Pelletier est titulaire d’un Ph. D. en sciences des matériaux.

L’Institut met en ligne la troisième génération de son site Web. Pour cette occasion, le graphisme et l’architecture du site www.irsst.qc.ca sont entièrement revus pour entre autres faciliter le repérage et l’accès aux nombreux documents scientifiques qu’il met à la disposition des internautes. Les changements technologiques permettent d’adapter la présentation des contenus sur des appareils tels que les tablettes électroniques et les téléphones intelligents.

Les plus grands honneurs rejaillissent sur le conseil scientifique alors qu’un de ses membres reçoit un des Prix du Québec. Ainsi, le professeur émérite Benoit Lévesque reçoit le prix Marie-Andrée-Bertrand, que le gouvernement du Québec décerne à une personne dont les recherches, par leur envergure et leur qualité scientifique, ont mené au développement et à la mise en œuvre d’innovations sociales importantes conduisant au mieux-être des individus et des collectivités. Cofondateur du Centre de recherche sur les innovations sociales, M. Lévesque se distingue par sa contribution exceptionnelle en matière d’innovation et d’économie sociale. De plus, il reçoit aussi un doctorat honoris causa de l’Institut des sciences humaines et sociales de l’Université de Liège en Belgique.

Un autre membre du conseil scientifique de l’IRSST, le professeur honoraire André Dufresne voit sa contribution scientifique reconnue par ses pairs de l’American Industrial Hygiene Association (AIHA), qui lui décerne le Donald E. Cummings Memorial Award 2015. Ce prix prestigieux reconnaît l’apport « exceptionnel » de M. Dufresne à l’avancement des connaissances et à la pratique de l’hygiène industrielle.

La thématique de l’édition 2015 du colloque institutionnel porte sur un sujet qui figure parmi les priorités de l’IRSST depuis sa création : L’impact des recherches : mesures, approches et application au domaine de la SST. Soucieux des retombées de ses études, l’Institut invite des conférenciers qui traitent entre autres de la portée et des limites de la mesure des retombées de l’avancement des connaissances, de la difficulté à les évaluer ou encore du rôle du chercheur en matière de transfert du savoir. Cent soixante personnes participent à ce colloque annuel.

Plusieurs moyens sont utilisés pour favoriser le transfert des connaissances. Ainsi, l’IRSST organise un webinaire auquel 450 personnes participent pour lancer un nouvel outil diagnostique sur la conciliation études-travail. Conçu à l’intention des élèves qui occupent un emploi, cet outil en ligne propose conseils pratiques, stratégies et pistes de réflexion. Il est le fruit de la mise en commun des efforts du groupe ÉCOBES, des Instances régionales de concertation sur la persévérance scolaire et la réussite educative du Québec sur la persévérance et la réussite scolaires, de Réunir Réussir (R2) et de l’IRSST pour favoriser la SST des jeunes qui doivent concilier études et travail.

Deux études financées par l’IRSST sur l’exposition aux sous-produits de désinfection soulèvent l’intérêt des intervenants concernés par la qualité de l’eau et de l’air des piscines intérieures. En plus de mettre à contribution 41 piscines de Montréal et de Québec, qui prennent part à une vaste campagne d’échantillonnage pour déterminer le degré de contamination de leur eau et de leur air, l’Institut s’assure de la collaboration des secteurs municipal, aquatique et de santé publique pour favoriser la mobilisation des acteurs. Parmi les retombées de ces projets, les chloramines, produites par la réaction du chlore et de l’ammoniac et qui peuvent être toxiques, sont retenues comme priorité d’intervention de la CNESST et du Réseau de santé publique en santé au travail auprès du personnel affecté à l’entretien des piscines intérieures.

En plus de la recherche, l’IRSST offre divers services à ses partenaires. Ainsi, en 2015, le personnel de l’Institut consacre 563 jours à répondre à 107 demandes d’expertise, soit l’équivalent de 2,5 employés équivalents à temps complet par année. La CNESST est un partenaire important, puisque le personnel scientifique de l’IRSST lui a consacré l’équivalent de 113,5 jours pour traiter ses demandes d’expertise.

Pas moins de 44 ententes de collaboration nationales et internationales, dont six nouvelles sont paraphées en cours d’année, liaient l’IRSST à des partenaires en 2015. Parmi les nouvelles ententes, notons une entente-cadre avec le National Institute of Occupational Safety and Health du Japon (JNIOSH), une entente-cadre avec le Work Safety and Health Institute de Singapour et, fait inusité, une convention avec le Musée de la civilisation de Québec qui prévoit la participation de l’IRSST et de Prima Québec à une exposition sur les nanotechnologies.

La Direction des laboratoires enrichit son parc d’équipements avec l’ajout d’un microscope électronique à transmission (MET). Faute de disposer d’un tel microscope, l’IRSST devait louer du temps d’utilisation ou sous-traiter certaines analyses à des laboratoires américains.