Des chercheurs de l’Université de Montréal, financés par l’IRSST, élaborent et valident une technique permettant d’utiliser l’air qu’expirent les travailleurs pour exercer une surveillance biologique de l’exposition à des solvants industriels.
Une première étude d’envergure sur les risques d’accidents dans la collecte des ordures est réalisée. Pendant 300 heures, des chercheurs suivent, observent et filment 55 travailleurs sur 2 800 km. Un éboueur manipule en moyenne plus de trois tonnes de déchets, effectue 482 flexions, 203 lancers et 159 torsions, en parcourant une distance de plus de deux kilomètres, durant chaque heure de sa journée de travail. L’étude identifie clairement les causes majeures d’accidents et suggère des solutions concrètes pour les éliminer.