Geneviève Marchand est chercheuse à l'IRSST.  Ses travaux se concentrent principalement sur les bioaérosols en milieu de travail, leurs mesures et analyses. Elle a coécrit plusieurs publications scientifiques et rapports de recherche en plus de participer à des conférences scientifiques et des entrevues médiatiques. Mme Marchand est aussi professeure associée au département de santé environnementale et santé au travail de l’Université de Montréal. 

Loïc Wingert est titulaire d’un doctorat de l’Université de Lorraine, France sur la filtration des particules ultrafines, réalisé à l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS, France) et au Laboratoire Réactions et Génie des Procédés (CNRS, France). Lors de son stage postdoctoral à l’École de technologie supérieure (ÉTS, Montréal) et à l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST, Montréal), M. Wingert a travaillé sur les vêtements de protection contre les aérosols solides. Depuis 2018 à l’IRSST, en tant que professionnel scientifique puis chercheur en science des aérosols, il réalise des recherches sur la métrologie et la caractérisation des aérosols appliquée à la SST ainsi que sur le développement et l’évaluation d’équipements de protection individuelle et collective.

Philippe Duquenne est responsable d’un laboratoire à l'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles l en France (INRS). Il a obtenu son doctorat en écologie microbienne à l'Université de Bourgogne (France) en 1998 pour ses travaux sur les microorganismes du sol. Il a rejoint les équipes de l'INRS en 2003 en tant que chercheur en microbiologie. Il a travaillé sur les méthodes et stratégies de mesure des bioaérosols (densité, distribution en taille et biodiversité des communautés microbiennes et des composés associés, dans les bioaérosols) dans le cadre de l'évaluation de l'exposition professionnelle. Il a aussi piloté un projet transversal "risques biologiques" à l'INRS. Il dirige aujourd’hui un laboratoire spécialisé dans l’analyse spatiale et temporelle des expositions professionnelles aux polluants chimiques et biologiques. Les recherches associées portent sur l’étude des polyexpositions dans différents secteurs d’activité, la mesure des polluants en temps réel et, notamment, l’utilisation des réseaux de capteurs. Elles visent à collecter et à analyser les informations sur les situations de travail rencontrées en entreprise afin de donner des orientations pour des actions de prévention des risques chimiques et biologiques.

Yves Bernard, ing., a complété son baccalauréat en génie rural à l’Université Laval, en 1989. Depuis plus de 35 ans, il œuvre dans le domaine du développement de procédés de traitement de résidus organiques notamment par la mise au point de divers procédés de compostage et de séchage biologique. Il a diversifié ces expériences de travail en œuvrant pour des consultants dans le domaine agricole, un site de compostage ainsi que le CRIQ (Centre de recherche industrielle du Québec).
Depuis 2022 il est professionnel de recherche pour BIOPTERRE, un CCTT (Centre collégial de transfert technologique) relié au Cégep de La Pocatière. Durant toutes ces années, il a également collaboré à des projets de traitement des effluents liquides, gazeux et solides pour les procédés de biofiltration sur support organique, de biométhanisation, de valorisation énergétique et de déshydratation mécanique. Il a également été impliqué dans un projet avec l’IRSST visant à évaluer les impacts d’opération de compostage sur les émissions gazeuses (poussières et bioaérosols). Les aspects de SST ont toujours été une préoccupation importante pour assurer un développement harmonieux de cette sphère d’activité, essentielle pour la société, qu’est le traitement de nos matières résiduelles.

Audrey Bernèche-D’Amours travaille à la direction des Laboratoires de l’IRSST où elle occupe le poste de professionnelle scientifique. Elle est responsable de la coordination des expertises de l’équipe des Risques Biologiques. Titulaire d’une maîtrise en microbiologie de l’Université de Sherbrooke, Audrey est microbiologiste agréée de l’Association des microbiologistes du Québec (AMQ), membre du Collège canadien des microbiologistes (CCM) et biochimiste reconnue par l’Ordre des chimistes du Québec.

Claire Labrie est détentrice d’un baccalauréat en chimie de l’Université du Québec à Rimouski. Elle œuvre à titre d’hygiéniste du travail pour le CIUSSS de la Capitale-Nationale depuis 2013. Elle a fait ses débuts dans le Réseau de santé publique en santé au travail sur la Côte-Nord, en 2008.

Pierre-Luc Courcy technicien en hygiène du travail, travaille dans le Réseau de santé publique en santé au travail depuis 2010, secteur Portneuf. Il voit à la protection de la santé des travailleuses et travailleurs sur ce territoire, en soutenant les milieux de travail pour qu'ils puissent assumer leurs obligations en matière de prévention des lésions professionnelles.

Susana Viegas est professeure et chercheuse à l'École nationale de santé publique NOVA et membre du Comprehensive Health Research Centre. Titulaire d'un doctorat en santé publique, d'une maîtrise en toxicologie et santé au travail et d'un baccalauréat en santé environnementale, elle est toxicologue enregistrée en Europe (ERT). Susana Viegas donne des conférences sur la santé environnementale et au travail. De plus, elle coordonne plusieurs projets de recherche sur le même thème ainsi que sur l'évaluation de l'exposition et des risques. Elle est impliquée en tant que chercheuse et coordonne plusieurs groupes de travail dans des projets européens tels que PARC, K-HealthinAir, NEMESIS et INTERCAMBIO. Auteure et coauteure de plus de 120 publications scientifiques dans des revues à comité de lecture ainsi que de plus de 400 résumés de conférences, Suzana Viegas est aussi membre du comité d’évaluation des risques de l’European Chemical Agency (ECHA) et du comité scientifique de l’Agence européenne pour l’environnement dans le domaine des produits chimiques pour l’environnement et la santé. Depuis 2021, elle collabore en tant que scientifique invitée avec le Centre international de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la Santé.

Sabrina Gravel est chercheuse en toxicologie à l’IRSST. Détentrice d’un doctorat en santé publique de l’Université de Montréal, ses recherches gravitent autour des effets à la santé associés aux expositions chimiques professionnelles. Elle a mené des recherches dans le recyclage électronique, et elle s’intéresse particulièrement aux cancérogènes, aux métaux, et aux pesticides.

Daniel Côté est chercheur en réadaptation au travail à l’IRSST. Il a obtenu un doctorat en anthropologie de l’Université de Montréal. Il s’intéresse particulièrement aux problématiques liées aux travailleuses et travailleurs en situation de vulnérabilité, plus spécialement sur les parcours de réadaptation des travailleuses et travailleurs immigrants et sur les enjeux relatifs à la communication interculturelle dans les milieux d’intervention.

André Tartre détient une maitrise en sécurité et hygiène industrielle de l'Université du Québec à Trois-Rivières. Il a reçu son agrément en hygiène industrielle de l’American Board of Industrial Hygiene en 1989. Il a travaillé par la suite au sein de différents départements gouvernementaux et d’entreprises privées. Depuis 2003, il est consultant en hygiène du travail et il supporte une multitude de clients, autant industriels, commerciaux qu’institutionnels.
Il a travaillé pour des projets sur quatre continents, et est intervenu dans des domaines aussi variés que l’évaluation d’exposition à des produits chimiques, à des agents pathogènes, pour des évaluations de la qualité de l’air intérieur, ou pour des vérifications de conformité. M. Tartre a été responsable de la Santé et de la Sécurité du Travail au site du Lac Mégantic en juillet 2013, pendant le démantèlement des wagons endommagés. Il a organisé et animé une table ronde sur les appareils de protection respiratoire pour les employés de la santé le 28 mai 2020, au début de la pandémie.
M Tartre est impliqué dans l'Association québécoise pour l'Hygiène, la Santé et la Sécurité du Travail (AQHSST), et a reçu en mai 2024 le Prix « Paul-André Bélanger », pour souligner sa contribution à faire connaître les opinions et les positions des hygiénistes du travail du Québec.