Les appareils de protection respiratoire (APR) protègent le porteur contre l’inhalation de bioaérosols par le nez ou la bouche.
Ils fonctionnent selon deux grands principes :
- L’épuration d’air, qui nettoie l’air de ses contaminants en le faisant passer dans un élément filtrant.
- L’approvisionnement d’air, qui fournit à l’utilisateur de l’air neuf par des conduits d’adduction d’air ou par des bouteilles.
Il est important de rappeler que, pour bien fonctionner, un APR doit être bien entretenu et comprendre les pièces appropriées. Celles-ci ne sont pas interchangeables entre fabricants ; il faut suivre les directives propres à chaque équipement. Un équipement de protection respiratoire est approuvé dans son entier et ne peut être modifié. Il est important de s’assurer que la pièce faciale s’utilise seulement avec les modèles de filtres et de cartouches spécifiés par son fabricant1.
Au même titre que tout équipement de protection individuelle, les APR s’utilisent seulement lorsque les moyens de maîtrise techniques et administratifs ne suffisent pas à éliminer ou à réduire à un niveau acceptable les risques à la santé, à la sécurité et à l’intégrité physique des travailleurs, ou en attendant que ces moyens soient implantés.
Un masque chirurgical ou de procédure ne doit pas s’utiliser à titre d’APR, car il n’a aucun facteur de protection caractéristique et il n’est pas approuvé par le NIOSH. Il peut protéger des éclaboussures, mais les aérosols (plus petits que 100 µm) peuvent s’infiltrer par le pourtour puisqu’il n’est pas étanche.
Dans un autre ordre d’idées, l’APR — ou le masque chirurgical ou de procédure — peut aussi agir comme contrôle à la source en retenant les projections de particules produites par son porteur.