Certains secteurs d’activité, comme les centres jeunesse, sont particulièrement touchés par des contextes de travail marqués par la présence d’une demande émotionnelle élevée, ce qui peut affecter la santé et la sécurité des travailleurs. On reconnaît d’ailleurs de plus en plus les effets attribuables au « travail émotionnellement exigeant » (TÉE), que ce soit sur le plan de la santé physique ou psychologique des travailleurs et des organisations qui les emploient.

L'étude avait pour objectif principal d’implanter et d’évaluer une intervention préventive paritaire visant à contrer les effets du TÉE chez les travailleurs d’un centre jeunesse. L’équipe de recherche visait plus particulièrement à cerner les contraintes psychosociales, à développer des interventions appropriées, à évaluer le processus d’implantation de l’intervention et à mesurer les effets de l’intervention.

Les données disponibles montrent des retombées positives de la démarche. Les employés et les gestionnaires interrogés sont globalement positifs quant à l’implantation des interventions développées et aux impacts attendus sur la réduction des effets d’un travail émotionnellement exigeant. Le partenariat avec le milieu et la mise en place d’une plateforme commune pour comprendre et identifier les solutions ont provoqué un mouvement de soutien dans l’organisation.