Une étude établit l’influence que peut représenter entre autres la profession et le secteur industriel d’un travailleur dans la survenue de blessures accidentelles et de troubles liés aux mouvements répétitifs.
Pour ce faire, les chercheurs ont utilisé les données de deux enquêtes de Statistique Canada : l’Enquête sur la santé des collectivités canadiennes (2010) et l’Enquête nationale sur la santé de la population (1994-2010). Il en ressort que la prévalence des blessures accidentelles (3 %) et des troubles liés aux mouvements répétitifs (5 %) varie de façon appréciable selon les professions et les secteurs industriels. Ainsi, la prévalence de vingt-cinq des 137 professions de la Classification nationale des professions était supérieure à la moyenne en ce qui concerne les accidents du travail, alors que ce nombre s’élève à vingt-sept sur 137 pour les troubles liés aux mouvements répétitifs. De ce nombre, treize professions présentent une prévalence élevée tant pour les accidents du travail que pour les troubles liés aux mouvements répétitifs.
De plus, la prévalence de vingt-quatre des 100 secteurs industriels du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord était supérieure à la moyenne pour les accidents du travail, alors que ce nombre est de vingt sur 100 pour les troubles liés aux mouvements répétitifs. Douze secteurs industriels montrent une prévalence élevée tant pour les accidents du travail que pour les troubles liés aux mouvements répétitifs.
L’étude fait également ressortir que les facteurs du travail associés aux demandes physiques élevées ainsi qu’aux heures travaillées contribueraient à accroitre le risque de rapporter une lésion professionnelle.