IRSST - Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail

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Les industries et les professions les plus à risque de lésions professionnelles


Les industries et les professions les plus à risque de lésions professionnelles

À tous les cinq ans, l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST) dévoile les industries et groupes professionnels les plus à risque de subir un accident du travail ou une maladie professionnelle.

Diminution du taux de fréquence-gravité chez les travailleurs manuels

Pour l’ensemble des employés manuels, le taux de fréquence-gravité, calculé avec des effectifs de travailleurs en équivalent temps complet (ETC), est passé de 7,8 jours par travailleur ETC en 2005-2007 à 6,6 jours en 2010-2012. Sur les 20 secteurs d’activité économique, seulement trois ont connu une détérioration de leur situation en SST. 

Secteurs ayant connu une détérioration de leur situation en SST

  • Information et culture
  • Arts, spectacles et loisirs
  • Santé et assistance sociale

Trois fois supérieur à la moyenne québécoise

Douze industries-catégories professionnelles dont les travailleurs manuels ont un taux de fréquence ETC de lésions avec perte de temps indemnisée plus de trois fois supérieur à la moyenne québécoise; elles représentent plus de 8 % de la main-d’œuvre et 28 % des lésions.

  • 8 font partie du secteur tertiaire,
  • 2 des industries de la fabrication,
  • 1 secteur primaire,
  • 1 de la construction.

Les cinq industries-catégories professionnelles qui affichent les plus forts taux de fréquence :

  • Travailleurs manuels des activités de soutien à l'agriculture et à la foresterie (22 %)
  • Travailleurs manuels des grossistes-distributeurs de produits pétroliers (17 %)
  • Travailleurs manuels des administrations publiques locales, municipales et régionales (12 %)
  • Travailleurs manuels des services de gestion des déchets et d'assainissement (11 %)
  • Travailleurs manuels des établissements de soins infirmiers et de soins pour bénéficiaires internes (10 %)

« En combinant les données de la CNESST et celles de Statistique Canada pour les années 2010-2012, cette étude permet d’offrir une grande variété d’indicateurs qui permet d’avoir une vue d’ensemble de l’évolution du risque et de la gravité des lésions professionnelles pour le Québec. Elle permet aux préventeurs de détecter les changements et de déterminer, à l’aide de données statistiques, des cibles de prévention prioritaires », Patrice Duguay, démographe et coauteur de cette étude.