L’IRSST a révisé sa Politique du libre accès aux articles scientifiques, initialement mise en place en 2010. Cette nouvelle mouture, élaborée avec soin par un comité, dirigé par Maryse Gagnon, et composé de Catherine Dufresne, Christian Larivière, François Hébert, Geneviève Pinard, Noémie Boucher, Rodica Tcaciuc, Sébastien Gagné et Marie-France Duranceau s’adresse à toutes et tous les scientifiques financés, en tout ou en partie, par l’Institut, ainsi qu’à l’ensemble de son personnel.
Nouveauté de la nouvelle version
Parmi les principaux changements, la nouvelle version de la politique instaure l’obligation de déposer le manuscrit de chaque article scientifique dans le dépôt institutionnel, PhareSST, afin qu’il soit accessible au plus tard 12 mois après sa publication, sauf exception. Cette mesure vise à garantir une diffusion rapide des résultats de la recherche financée par l’IRSST. Qu’est-ce que le libre accès?
Le libre accès consiste en la mise à disposition gratuite en ligne de contenus numériques, soit les résultats de la recherche scientifique. Il s’agit d’éliminer les barrières financières, permettant ainsi à un public élargi de bénéficier des avancées scientifiques. Cette approche favorise la collaboration et le partage de l’information, accélère l’innovation et démocratise l’accès au savoir, contribuant ainsi à un écosystème scientifique plus transparent et dynamique.
Pourquoi est-il important de diffuser largement les résultats de la recherche?
Diffuser largement les résultats de la recherche en SST fait partie intégrante de la mission de l’IRSST. Une diffusion ouverte permet à toutes et tous de bénéficier des avancées scientifiques.
En adoptant cette version révisée de la Politique du libre accès aux articles scientifiques, l’IRSST affirme et maintient sa volonté de mettre le savoir à la portée de toutes et tous. En favorisant une diffusion large des résultats de recherche, les scientifiques encouragent les nouvelles collaborations, stimulent l’innovation et contribuent à améliorer la SST. Une recherche partagée peut sauver des vies en transformant des données en solutions concrètes pour relever les défis des milieux de travail.