Une équipe de l’IRSST composée de Sophie De Serres, adjointe au directeur scientifique, Alain Marchand, directeur scientifique, Alireza Saidi, chercheur, et Clothilde Brochot, professionnelle de recherche, a répondu présent à un besoin exprimé par le ministre du Travail. À la fin de l’automne, le ministère du Travail du gouvernement du Québec avait lancé une consultation sur la transformation des milieux de travail par le numérique.
Le 26 janvier, l’IRSST a déposé un mémoire portant sur la troisième thématique de la consultation : l’encadrement de l’intelligence artificielle (IA) par les lois du travail. L’analyse s’est concentrée sur les effets de l’utilisation de l’IA sur la santé et la sécurité du travail (SST).
Les éloges des membres du conseil scientifique de l’IRSST
« L’accueil positif des membres du conseil scientifique de l’IRSST et leurs commentaires constructifs témoignent de la pertinence de notre démarche et de l’intérêt suscité par nos recommandations sur l’encadrement de l’IA en SST. L’IRSST a été invité par le ministre du Travail et nous avons répondu présent dans un laps de temps très court. Je souligne l’importance de se positionner et de jouer notre rôle comme institut de recherche dans de tels débats », précise avec fierté Lyne Sauvageau, la PDG de l’IRSST, dans le mot de félicitation adressé aux membres de l’équipe.
L’IA, un enjeu émergent en SST
De plus en plus présente dans les milieux de travail au Québec, l’IA transforme la nature des tâches et ouvre de nouvelles perspectives d’innovation. Cependant, ses effets ou impacts en matière de SST dépendent de la manière dont elle est développée, implantée et réglementée. Poursuivre la recherche pour mieux comprendre les effets de cette transition technologique et maximiser ses bénéfices, tout en limitant les risques, devient donc vital.
Fidèle à son engagement envers la recherche appliquée en SST, l’IRSST prouve, une fois de plus, qu’il est un collaborateur de choix dans le domaine de la SST. L’objectif ultime? Assurer une utilisation de l’IA dans le but d’améliorer la SST des travailleuses et travailleurs et contribuer au développement des connaissances dans ce domaine.