L’étude vise à brosser un premier portrait des effets sur la santé et la sécurité du travail (SST) liés à la manipulation manuelle ou assistée des batteries de puissance (BP) dans les garages. Elle propose également d’élargir ces résultats à l’ensemble de la filière des batteries au Québec. Ce projet de recherche est mené par une équipe multidisciplinaire comprenant des ergonomes, des ingénieurs et des spécialistes en toxicologie de l’IRSST, de l’UQAM et de l’Université Laval.
Le secteur des BP, essentielles aux véhicules électriques et hybrides (VÉH), connaît une forte croissance. En 2024, ces batteries au lithium pèsent entre 300 et 800 kg, avec une tension de 300 à 500 V. Elles peuvent poser des risques électriques, chimiques, d’incendie et ergonomiques. Aussi, les batteries endommagées représentent un défi particulier pour les travailleuses et travailleurs.
Actuellement, les pratiques de travail et les mesures de prévention dans les garages et dans les autres secteurs restent peu documentées, d’où l’importance de cette étude.
Pour participer à l’étude :
- Vous travaillez dans un garage de mécanique générale pour les véhicules de particuliers, les autobus et les engins;
- Vous travaillez dans un garage de recyclage primaire (démantèlement);
- Vous travaillez avec des batteries de puissance dans votre milieu de travail (fabrication, transport, traitement / recyclage, premiers secours);
Votre collaboration consiste à :
- Participer à des entrevues individuelles ou de groupe;
- Accepter d’être observé lors de votre travail.
Pour participer ou pour en savoir plus, communiquez avec nous :
Isabelle Berger : [email protected]
Équipe de recherche :
Denys Denis, professeur - UQAM
Damien Burlet-Vienney, chercheur – IRSST
Maud Gonella, professionnelle scientifique– IRSST
Élise Ledoux, professeure – UQAM
Sabrina Gravel, chercheuse – IRSST
Jérôme Prairie, professeur – Université Laval
Isabelle Berger, professionnelle de recherche, UQAM