Le Groupe interdisciplinaire de recherche en aérovirologie (GIRA), composé de Geneviève Marchand, Loïc Wingert et Nancy Lacombe de l’IRSST et de Benoit Barbeau du Département des sciences biologiques de l’UQAM, s’est donné comme mission de mieux comprendre les mécanismes de transmission des virus aérosolisés et d’optimiser leurs prélèvements et la quantification de leur infectiosité. Ce groupe de recherche vise également à accompagner les entreprises privées dans les tests d’efficacité de nouveaux prototypes conçus pour inactiver les virus dans les aérosols. D’ailleurs, un partenariat important a vu le jour avec la compagnie ADSOL qui a donné lieu à des résultats très prometteurs et a confirmé l’énorme potentiel offert par la Biobulle.
Le 27 mai 2024, en après-midi, le ministre du Travail, Jean Boulet, s’est rendu au laboratoire pour visiter cette installation unique. Le ministre a pu échanger avec les scientifiques, afin de mieux comprendre le fonctionnement de cette installation de recherche et les retombées pour les milieux de travail. L’ensemble de l’événement a été capté par un journaliste de TVA.
« Je salue le savoir et les grandes compétences de nos chercheuses et chercheurs québécois. Ce projet, la Biobulle, démontre encore une fois que le Québec est à l’avant-garde en matière de recherche. Nous avons des gens très talentueux qui s’illustrent sur la scène mondiale et il est important de les faire connaître et de faire la promotion des avancées de leurs travaux. »
Jean Boulet, ministre du Travail
Des retombées importantes
Les infrastructures développées par le GIRA permettront de soutenir la conception et l’évaluation de nouvelles technologies d’inactivation ou d’épuration des aérosols de virus infectieux en milieu de travail et ainsi mener à de nouvelles solutions pour contrer cette problématique.
« Je suis très fière de ce groupe de recherche interdisciplinaire, composé de chercheuses et chercheurs de l'IRSST et de l'UQAM, qui contribuera à des avancées importantes dans le domaine de l'aérovirologie. Ultimement, les milieux de travail seront mieux outillés pour faire face aux défis engendrés par la propagation des virus. »
Lyne Sauvageau, présidente-directrice générale de l’IRSST
« La biobulle est un formidable laboratoire du Complexe des sciences de l’UQAM qui représente bien l’interdisciplinarité chère à notre université. Il aura un impact positif sur la santé des travailleuses et travailleurs grâce aux travaux et tests qui y sont réalisés. C’est très prometteur. »
Stéphane Pallage, recteur de l’UQAM
Un outil remarquable
La Biobulle a été installée au pavillon de Chimie et Biochimie de l’UQAM en juin 2023, par la compagnie américaine Biobubble. D’une dimension de 14 mètres cubes, cette chambre est délimitée par des murs et un plafond en vinyle et est munie d’un extracteur d’air pour maintenir une pression négative en tout temps. Plusieurs ports à l’entrée de la Biobulle offrent une flexibilité quant au positionnement des points de prélèvement et d’injection des aérosols. Les nombreux tests réalisés jusqu’à maintenant ont démontré la reproductibilité des résultats obtenus, ainsi que l’homogénéité des différentes sections de la chambre.