Selon l’Organisation mondiale de la Santé, environ une personne sur quatre dans le monde souffrira de déficience auditive à des degrés divers d’ici à 2050. Dans de nombreux pays et régions du globe, le bruit représente le second facteur environnemental provoquant le plus de dommages sanitaires, et ce derrière la pollution atmosphérique.
Dans cette étude, un banc de mesure a été développé, permettant de limiter les erreurs de mesure tout en automatisant le cycle de mesure. En complément de la méthode précédente, deux nouvelles approches de calcul du coefficient d’absorption ont été développées et une approche existante dans la littérature a été testée.
L’ensemble des résultats obtenus montre que la combinaison d’un banc de mesure automatisé et de différentes approches permet de mieux mesurer ou calculer numériquement le coefficient d’absorption de matériaux insonorisants, et ainsi de mieux les mettre en œuvre et dimensionner des traitements pour la réduction du bruit au travail ou du bruit environnemental. Cela permet de suggérer une alternative intéressante et robuste aux méthodes normalisées existantes. Le banc développé sera disponible au laboratoire ICAR (Infrastructure commune en acoustique pour la recherche ÉTS-IRSST) et pourra être utilisé pour d’autres actions de recherche ou de caractérisation de matériaux insonorisants.