La présence de moisissures à l’intérieur peut affecter la santé des travailleuses et travailleurs exposés, entraînant de nombreux malaises et même des maladies graves. Les méthodes classiques de surveillance de ces microorganismes souffrent d’inconvénients tels que la nécessité d’un nombre élevé d’échantillons et de longs délais pour les analyses.
Une nouvelle approche pour évaluer les contaminations des lieux intérieurs par les moisissures a été antérieurement proposée. Cette approche est basée sur la mesure des composés organiques volatils microbiens (COVM) dans les matrices biologiques des travailleuses et travailleurs avant et après leur quart de travail.
Les résultats obtenus dans la présente étude seront exploités dans un futur projet visant l’étude de l’applicabilité dans des conditions réelles, en milieux professionnels, de l’utilisation de ces COVM comme biomarqueurs de contamination et d’exposition fongique des lieux. La nouvelle technique de biosurveillance, par sa facilité et sa rapidité d’exécution, pourra servir d’outil capable de donner un indice de la contamination fongique dans un lieu de travail, complémentaire à l’approche classique, plus complexe et onéreuse.