Depuis 2016, chaque 11 février, est célébrée la Journée internationale des femmes et des filles de science. Cette journée internationale a pour but de favoriser et d'accroître la participation des femmes et des filles dans les domaines scientifiques. L’IRSST profite de l’occasion pour vous présenter quelques-unes des scientifiques qui font avancer la recherche à l’IRSST.
Iuliana Nastasia et l’amour pour l’harmonie
Iuliana Nastasia est chercheuse à l’IRSST depuis 2005. Après une maîtrise et un doctorat en ergonomie à l’UQAM, Iuliana a suivi un stage postdoctoral en ergonomie à l’École polytechnique de Montréal. De plus, Iuliana détient un diplôme de 3e cycle en prévention de l’incapacité complété à l’Université de Sherbrooke dans le cadre du Programme stratégique de formation des Instituts de recherche en santé du Canada.
Ses intérêts de recherche portent sur les pratiques de retour au travail et sur l’intervention ergonomique dans le domaine de la réadaptation. Elle s’intéresse entre autres au développement des approches et des outils pour les milieux de travail afin d’améliorer le retour au travail des travailleurs en incapacité prolongée. Iuliana Nastasia est aussi chercheuse associée au Centre de recherche du CSSS Champlain-Charles-Le Moyne et professeure associée à l’École de réadaptation de la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke.
Joannie Martin et la beauté sécrète des roches
Joannie Martin, chercheuse, travaille à l’IRSST depuis 2012. Elle est titulaire d’un doctorat en chimie de l’Université de Montréal en codirection avec Polytechnique Montréal. Ses intérêts de recherche portent sur la caractérisation et la quantification des particules minérales réglementées et sur l’élaboration de méthodes d’analyse de ces particules dans un contexte de santé et de sécurité du travail. Son travail porte principalement sur l’analyse des fibres et particules, minérales et inorganiques.
Sabrina Gravel et la passion pour l’humain
Sabrina Gravel, chercheuse à l'IRSST, est titulaire d’un doctorat en santé publique, option toxicologie et analyse du risque de l’Université de Montréal. Son domaine d’expertise est la toxicodynamique des substances chimiques dans l’organisme et elle étudie les effets sur la santé des expositions professionnelles à des contaminants chimiques. Ses intérêts de recherche portent sur les expositions dans les emplois verts, sur les perturbateurs endocriniens (principalement les substances ignifuges), sur les sensibilisants et irritants et sur les pesticides.
D’ailleurs, Sabrina a réalisé ses études doctorales dans le cadre d’une recherche portant sur l’exposition des travailleurs dans le domaine du recyclage du matériel électronique à des ignifuges. Dans le cadre de ses travaux, elle s’est également penchée sur l’association entre certaines substances identifiées dans ce milieu et des effets endocriniens chez les travailleurs.