C’est le 15 avril 1992 que CQ Fibres, le programme de contrôle de la qualité de la numération des fibres avec des échantillons provenant de divers milieux de travail québécois, voyait le jour. Les méthodes de numération des fibres par microscopie requièrent un contrôle rigoureux de qualité et une bonne connaissance du degré de fiabilité des résultats. Les organisations et leurs compteurs respectifs doivent participer à un essai d’aptitude, plus communément appelé programme d’échange interlaboratoire, pour attester de leur compétence.

Les laboratoires ayant des compteurs reconnus par le programme de l’IRSST apparaissent sur le site Web de l’IRSST. La liste des compteurs, qui compte plus de 300 entrées, est mise à jour à la conclusion de chaque série et permet aux laboratoires participants, ainsi qu’à leurs clients, de connaître le statut des analystes dans le domaine de la numération des fibres.

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Petite histoire

Depuis le début des années 1990, le Règlement sur la qualité du milieu de travail et le Code de sécurité pour les travaux de construction exigent que des prélèvements soient effectués régulièrement, selon le Guide d’échantillonnage des contaminants de l’air de l’IRSST, et que les numérations soient faites suivant la méthode de l’Institut ou une autre reconnue équivalente.

Cette réglementation a donné naissance à plusieurs laboratoires privés qui réalisent des analyses d’échantillons contenant les différents types d’amiantes ou de fibres minérales artificielles, des échantillons provenant de chantiers d’enlèvement ou des industries du textile, des mines et de la fabrication de produits de friction.

Dans son rôle de laboratoire de référence, au fil du temps, l’IRSST a ainsi assuré l’harmonisation des méthodes d’analyse des fibres ainsi que l’obtention de résultats fiables grâce à l’instauration de ce contrôle de qualité interlaboratoires.