Le 28 avril marque la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, qui fait la promotion de la prévention des accidents et des maladies professionnelles dans le monde entier. Il s’agit également la Journée internationale de commémoration des travailleuses et des travailleurs morts ou blessés au travail. En plus d’être l'occasion de se remémorer et de commémorer les travailleurs morts ou blessés en gagnant leur vie, cette journée symbolique favorise la réflexion et les actions afin d’améliorer la santé et la sécurité en milieu de travail et de prévenir les accidents, les maladies et les décès.
Cette année revêt une fois de plus un caractère particulier, avec les risques supplémentaires engendrés par la COVID-19. Un an après le début de cette pandémie, nos pensées vont tout naturellement aux victimes de lésions professionnelles dues à la COVID-19.
Quelques données
Selon les plus récentes données statistiques disponibles, en 2019, la CNESST a accepté 190 réclamations pour des décès reliés au travail. Parmi ceux-ci, 57 (30 %) étaient dus à un accident du travail et 133 (70 %) à une maladie professionnelle.
Concernant l’ensemble des lésions (accidents et maladies), la vigilance reste de mise, puisque de 2015 à 2019, on enregistre une hausse de 24,3 % des lésions acceptées, selon des données compilées par les experts de l’IRSST. Le nombre total de lésions acceptées par la CNESST est passé d’environ 89 700 à 111 500.
Découvrez des témoignages de travailleurs ayant subi des lésions professionnelles, tirés de la série Facteurs de risque: