Les gilets pare-balles ont démontré leur efficacité pour la protection des agents de police. Toutefois, en raison de l’inconfort thermique et de la perte de mobilité qu’ils peuvent engendrer, certains policiers, dont 47 % des agents motards, sont réticents à les porter.
Dans le cadre de ce projet de recherche financé par l’IRSST, un groupe de chercheurs a étudié les contraintes ergonomiques liées au port du gilets pare-balles par les agents motards, notamment les entraves à la mobilité et les astreintes thermiques. De plus, l’équipe de chercheurs a élaboré des critères de sélection et de conception de gilets mieux adaptés au travail des policiers.
Ce projet de recherche a notamment démontré que le port du gilets pare-balles procure un effet isotherme qui maintient une température corporelle élevée, ce qui est une source d’inconfort. Les équipements, comme la moto, le ceinturon et les autres pièces de vêtement, ainsi que leurs interactions avec le gilets pare-balles, constituent des facteurs qui peuvent exacerber les contraintes thermiques et de mobilité.