Lors de leurs tâches, les thanatopracteurs peuvent être exposés à des bioaérosols contenant des agents pathogènes infectieux. Bien qu’il n’existe pas de recommandations concernant sa mise en application, la ventilation générale est souvent le seul moyen utilisé dans les laboratoires de thanatopraxie pour maîtriser les bioaérosols. Pour combler le manque de connaissances, une équipe de recherche financée par l’IRSST a évalué les expositions professionnelles aux bioaérosols dans le domaine de la thanatopraxie, afin de comprendre les risques sur leur santé et d’évaluer l’effet de certains facteurs sur le comportement des particules d’origine biologique dans l’air.
Des prélèvements de bioaérosols ont été effectués dans l’air et sur les surfaces de trois laboratoires de thanatopraxie. Ces analyses ont permis d’établir que les travailleurs réalisant une activité de thanatopraxie étaient en moyenne faiblement exposés aux bioaérosols, mais que certaines tâches étaient susceptibles de générer une augmentation des concentrations de bioaérosols à proximité du travailleur. Les chercheurs ont également conclu que des bactéries provenant des voies respiratoires humaines se retrouvent en état cultivable dans l'air des laboratoires de thanatopraxie. Le débit de ventilation a également une influence sur les taux de concentration des bioaérosols.
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